L’enjeu majeur d’un tel projet, dont le but est de traiter quasiment simultanément un nombre très élevé de données, réside dans la nécessité de pouvoir collecter, de manière fiable, précise et à distance, des données personnelles et vitales d'un grand nombre de patients. Il s’agit ensuite d’en faire, sans délai, une analyse personnalisée, puis d'émettre, si nécessaire, une alerte vers chaque patient et ses soignants, afin d’anticiper un éventuel risque de complication de sa pathologie.
Cette analyse prend en compte les facteurs moléculaires, biologiques, environnementaux, alimentaires et autres.
Elle doit être réalisable 24h/24, quel que soit le lieu où se trouve le patient, et même, si possible, en temps réel. Cet outil doit pouvoir être accessible à toute personne, qu’elle soit autonome ou non, enfant ou personne âgée, à l'aise ou non avec les appareils numériques.
La formulation mathématique conduit à résoudre un problème d’évolution couplé avec un système d'équations aux dérivées partielles non linéaire sous contraintes.
L'existence et l'unicité de la solution sont prouvées, sous certaines conditions, par Richard Nuadi (1999, thèse soutenue devant un jury de Mathématiciens à l’Université Bordeaux 1), et aussi par les travaux du Professeur A. Miranville (Université de Poitiers).
Dès lors, nous avons élaboré des schémas numériques pour la résolution de ce problème dynamique.
Nous avons conçu, et fabriqué, un objet connecté nommé Pi+ pour la collecte directe et automatisée des données vitales auprès des patients. L'utilisation de cet objet connecté est simple, ce qui le rend accessible à toute personne, autonome ou non. Ces données alimentent automatiquement les shémas numériques du problème mathématique.
Pi+ a obtenu le marquage CE et le label Dispositif Médical. Il est d’ores et déjà disponible en pharmacie.
Le traitement instantané de toutes les données se fait par des algorithmes mathématiques Data Science sur des serveurs surpuissants. La Plateforme Pimédicale transmet immédiatement les résultats de modélisation, les signaux faibles, au patient qui prend contact avec le corps médical, via la Plateforme Pimedicale, en cas de signes d'alerte avérés. Les paramètres de contrôle, et les marges de dépassement, doivent avoit été définis préalablement par l'équipe médicale.
Tout ceci se fait dans le respect du RGPD, de la qualité de service, et de l’anticipation du risque de défaillance. La Plateforme Pimédicale est mise à la disposition des professionnels de santé pour l’exercice coordonné.
L'intelligence artificielle aide à déceler les facteurs de risque (que nous appelons des « signaux faibles » ) qui peuvent déclencher des complications à court terme chez l’individu (entité biologique).
Nous utilisons la méthodologie fractale de Benoît Mandelbrot (voir les travaux de Richard Nuadi), pour expliciter les lois physiques qui guident le système d’évolution.Notre méthodologie fractale est protégée par l’INPI, agréée par le Ministère de la Recherche et labellisée par le Pôle Finance Innovation.
Le terme fractal a été utilisé pour la première fois au début du XX ieme siècle par le mathématicien français Benoît Mandelbrot pour désigner un objet de forme irrégulière et dont la dimension n'est pas entière : le flocon de neige, les nuages, les côtes bretonnes... De nombreux travaux sur les fractales ont suivi, dans divers domaines tels que la météorologie, la mécanique des fluides et d'autres pour caractériser, entre autres, des régimes d'écoulements laminaires, intermittents ou chaotiques. Ceci a permis de montrer que le coeur du chaos est mathématiquement accessible.
Dès lors, les coefficients fractals apparaissent comme un miscrospe qui s'introduit à l'intérieur d'un système désordonné, chaotique, pour observer de près l'ordre qui régit les différentes interactions de la structure. Il ne s'agit pas d'estimer des paramètres statistiques, mais de réunir tout un ensemble d'outils mathématiques pour comprendre la dynamique d'une situation physique complexe et particulière.
Les fractales permettent de "prédire" un avenir très proche que nul ne peut démentir.
Il est prouvé, sur le plan scientifique, que les organes biologiques sont des objets fractals. Pimédicale cherche à exploiter les propriétés fractales du coeur, des poumons, des seins ... pour quantifier l'impact d'un facteur exogène sur le fonctionnement biologique de l'organe. Lorsque ce facteur exogène a un effet négatif sur le bon fonctionnement biologique de l'organe, nous parlons de signal faible, que nous signalons au patient ou à l'équipe soignante pour une meilleure prise en charge de la pathologie occurente.
L'innovation vient de l’utilisation des caractéristiques fractales des organes pour identifier les « signaux faibles » qui peuvent constituer des signes d'alerte de la pathologie.
Par ailleurs, nous menons un travail de Recherche scientifique pour mesurer l'impact réel de la toxicité médicamenteuse sur la pathologie chronique. Ce travail se fait en collaboration avec les pharmacies d'Officine et une équipe de Recherche en Pharmacie de l'Université Paris-Saclay.